« Dans un contexte de dérèglement climatique, le stress hydrique touche l’ensemble de la planète. Tous les pays sont concernés et 2,2 milliards de personnes en souffrent. Elles sont 3 milliards d’ici 2030. La question de la démocratisation de l’accès à l’eau est déterminante. Notre technologie, faible consommatrice d’énergie et respectueuse de l’environnement, apporte, à un coût moindre au regard des solutions existantes, une réponse pertinente à ces enjeux d’avenir », remarque Hervé de Lanversin, co-fondateur.
La start-up marseillaise procède avec méthode. Dans un premier temps, elle a déposé des brevets afin de protéger sa technologie. Depuis quelques mois, les ingénieurs travaillent à la construction et le montage d’un démonstrateur. Les ambitions de Seanergy a déjà séduit plusieurs investisseurs qui, pour certains, y voient une contribution à résoudre cette problématique d'accès à l'eau grâce à une technologie « disruptive et respectueuse de l’environnement ». En septembre 2022, la start-up a annoncé la clôture de sa première levée de fonds pour un montant de 800 000 euros auprès d’un panel d’investisseurs variés. Plus récemment, le 10 janvier dernier, Seanergy a lancé la marque Seawards, une entité commerciale qui a vocation à développer et déployer cette nouvelle technologie.
Basé à Marseille, Seanergy a bien l’intention de se développer tout en gardant ses attaches provençales. Après avoir rejoint la Team Henri Fabre et la pépinière d'entreprises innovantes de Pertuis, l'entreprise a intégré l'incubateur Zebox. « Ce n’est pas un hasard si nous avons choisi de baser notre siège social à Marseille, ville phare de la Méditerranée dont l’écosystème est particulièrement réceptif à ces sujets », souligne Hubert Montcoudiol, l’un des co-fondateurs. La start-up marseillaise, renforce ainsi son ancrage méditerranéen et entend mobiliser l’écosystème de l’innovation et les forces vives publiques et privées du territoire afin de faire rayonner cette technologie de rupture à l’échelle mondiale.