A travers ce cadre

La Région SUD a lancé en 2023 une démarche en sciences comportementales grâce à l’accompagnement apporté par le bureau d’études spécialisé NFétudes.

Cette démarche concerne plusieurs thématiques dont celle visant à inciter à la sobriété en eau auprès du public touristique.

Après une phase de diagnostic menée à l’échelle régionale, des dispositifs ont été imaginés avec nos partenaires pour remplir cet objectif.

L’un d’entre eux vise à équiper six sites de cadres « vides », dimensionnés à taille humaine et laissant voir à travers un paysage lié à la ressource en eau. Le but étant de transmettre à ceux qui l’observent une nouvelle perception sur la ressource en eau, entre contemplation et sensibilisation, faisant naitre une volonté forte de la préserver.

Une phase d’expérimentation est prévue durant l’automne 2024.

N’hésitez pas à vous rendre sur place !


Pic de Bertagne

A travers ce cadre, vous pouvez observer le magnifique massif de la Sainte-Baume et son point culminant, le Pic de Bertagne, situé à une altitude de 1 042 m. Le relief emblématique karstique du massif en fait également le château d’eau de la Basse-Provence calcaire. Le sous-sol de la Sainte-Baume renferme effectivement de grandes réserves d’eau qui constituent une ressource en eau vitale, mais invisible, et donc difficile à percevoir.

Il s’agit d’un massif aux roches calcaires dans lequel l’eau a creusé de nombreuses cavités. L’eau des pluies est le moteur de ce phénomène érosif appelé karstification. 

Le massif de la Sainte-Baume est essentiellement composé de roches calcaires, le karst y est encore aujourd’hui hautement actif. 

Lorsqu’il pleut, l’eau s’infiltre dans le massif de la Sainte-Baume, en utilisant de manière préférentielle les fissures et les failles, pour que, petit à petit, l’eau pénètre au cœur du massif et crée des réseaux complexes composés de puits, de galeries et parfois de rivières souterraines. Les nombreuses sources du territoire comme les sources de l’Huveaune, du Gapeau, du Caramy et de l’Issole sont les points de résurgence de ces eaux de pluie après leur parcours souterrain.

Ces eaux karstiques alimentent 21 communes du territoire (42 points de prélèvements dans le karst, soit près de 14 millions de m3 captés annuellement1), mais aussi la métropole de Toulon par les eaux du Caramy et du réservoir

1 - Données : PNR Sainte-Baume, Etude de définition des zones de sauvegarde

La particularité géologique du massif contribue à une de ses fragilités. En effet, les sols des plateaux karstiques (Pilon, Saint-Clément…) ne sont pas très épais et ne peuvent ni stopper ni retarder l’infiltration d’un polluant vers les eaux souterraines. 

De plus, l’eau circule rapidement dans les karsts, et peut parcourir de quelques mètres à plusieurs kilomètres par jour. Dans ces milieux qui sont dits très transmissifs, la plupart des pollutions transitent rapidement avec peu de dilution.

Néanmoins, en raison d’une urbanisation difficile et d’une faible présence d’activités économiques, les eaux des massifs karstiques de la Sainte-Baume sont actuellement de bonne qualité. Mais, elles restent vulnérables aux pollutions ponctuelles et accidentelles.

La particularité géologique du massif permet toutefois d’avoir une eau en abondance avec du potentiel pour l’avenir et l’alimentation en eau potable des territoires environnants. 

La recharge des nappes d’eau souterraine liée à la seule infiltration des eaux de pluie y est importante : elle est estimée à environ 150 millions de m3/an. Cependant tous ces volumes d’eau ne sont pas mobilisables pour les forages :

  • une bonne partie de cette eau a quitté les massifs karstiques lorsque commence la période estivale
  • ces volumes d’eau contribuent en grande majorité au soutien du débit de l’Huveaune, de l’Issole, du Caramy et du Gapeau.

L’augmentation des besoins humains, mais aussi les effets du changement climatique (modification de la pluviométrie, augmentation de la température), sont alors des facteurs qui vont diminuer ce potentiel quantitatif des eaux souterraines de la Sainte-Baume. 

Le Parc naturel régional de la Sainte-Baume a défini des secteurs à préserver et des actions pour permettre une bonne alimentation en quantité et en qualité des masses d’eau karstiques : les zones de sauvegarde. Il oriente, au côté de l’Etat, les politiques publiques dans la prise en compte de ces zones pour l’aménagement du territoire.

Je réside dans l’une des communes du Parc naturel régional de la Sainte-Baume (La Roquebrussanne, Nans-les-Pins, Plan d’Aups, Méounes-les-Montrieux…) ou bien même sur l’aire urbaine toulonnaise, alors je suis desservi(e) en eau potable directement par l’eau des ressources karstiques de la Sainte-Baume ou indirectement par ses sources et cours d’eau qu’elles alimentent (Caramy-Issole, Gapeau). 

Je suis de passage ici et je profite des paysages du massif de la Sainte-Baume. 

J’adopte des comportements aidant à préserver cet écosystème et je limite mes consommations d’eau pour ne pas fragiliser les ressources souterraines. 

Voici quelques actions simples à mettre en pratique, où que vous soyez :

? À la maison : 

  • Réparez les fuites pour éviter le gaspillage 
  • Utilisez l'eau de pluie pour arroser vos plantes
  • Ne jetez pas les eaux de rinçage, usées ou souillées par des détergents non  adaptés, dans les récepteurs d’eaux de pluie, car l’eau est ensuite déversée dans le milieu naturel
  • Consultez régulièrement le site Vigie Eau pour suivre l'évolution de la situation hydrique près de chez vous et avoir connaissance des restrictions en vigueur

?️ En vacances : 

  • Réutilisez vos serviettes de bain
  • Ne polluez pas les cours d’eau en y jetant des déchets, mêmes dits naturels 
  • Renseignez vous, auprès de hébergeurs ou des offices de tourisme, sur les lieux où la baignade est autorisée
  • Respectez toujours les consignes locales sur l'utilisation de l'eau, surtout dans les régions où elle est rare

? Partout : 

  • Réduisez votre consommation en prenant des douches courtes (le temps d’une chanson par exemple) 
  • Réduisez également votre consommation en fermant le robinet pendant le brossage des dents ou le lavage des mains

Chaque petit geste compte pour économiser des litres d'eau chaque jour.

 


Gorges du Caramy

A travers ce cadre, vous pouvez observer le havre de fraîcheur créé par les gorges du Caramy. Ce cours d’eau méditerannéen est emblématique de la Provence verte arrosée par le fleuve Argens, dans lequel le Caramy se jette un peu plus loin, au niveau du lac de Carcès. 

Il se caractérise par une variabilité saisonnière avec de faibles écoulements en été, allant même jusqu’à l’assec (sans eau) du cours d’eau, et une période de hautes eaux en hiver, suite aux précipitations automnales. 

Mais, de tels cours d’eau peuvent parfois être alimentés par des sources karstiques, qui jouent alors un rôle tampon de stockage permettant d’assurer un débit permanent plus stable ; les étiages (période de basses eaux) sont moins marqués et les crues (période de hautes eaux) plus modérées. 

Le Caramy prend sa source dans le massif d’Agnis, un des massifs de la Sainte-Baume, sur le plateau karstique de Mazaugues. Mais, il se perd rapidement de nouveau dans le karst, et est ensuite réalimenté en eau, notamment par la source de la Figuière, jusqu’à l’aval du village de Tourves.

Si vous souhaitez explorer ces réseaux karstiques, vous pouvez écouter le podcast Voyage au centre de la Baume qui suit des spéléologues dans leurs découvertes souterraines.

    Ces gorges forment un milieu aquatique essentiel à toute une biodiversité spécifique qui y a prospéré. Effectivement, une végétation dense s’est développée, arrosée par le cours d’eau, et de nombreux oiseaux, mammifères, poissons et animaux aquatiques ont pris possession des lieux. On y trouve aussi des formations géologiques particulières et très fragiles : les trottoirs de tufs où vivent des mousses et invertébrés très particuliers. Ce site, classé Natura 2000, accueille aussi de nombreux promeneurs, particulièrement en été, car il conserve une grande fraîcheur. Ainsi, les services écosystémiques rendus par ce milieu sont nombreux et peuvent être davantage exhaustifs ; habitats, épuration de l’eau, régulation des risques naturels, tourisme, réservoirs d’eau...

    Les gorges du Caramy, et les résurgences karstiques qui s’y trouvent, sont également essentielles au soutien d’étiage du cours d’eau qui conflue dans le lac de Carcès. Ce lac constitue l’une des sources principales d'eau potable pour la ville de Toulon, fournissant environ 14 millions de m3/an aux habitants de la métropole1. Les eaux du Caramy sont également prélevées en partie pour l’irrigation des cultures agricoles (1,5 millions de m3/an). Mais, ces volumes d’eau prélevés sont encore mal connus (identification difficile des forages privés, superficie irriguée des jardins…). C’est aujourd’hui l’une des missions du Syndicat mixte de l’Argens, une administration qui organise les usages de l’eau pour tout le bassin versant de l’Argens afin de garantir un débit suffisant pour la vie de ce fleuve et des zones humides qui en dépendent. 

     1- Données : SMA, PGRE Caramy-Issole, Tome 1, 2020.

    Malgré l’alimentation en eau du Caramy par des sources karstiques, son débit peut se tarir lorsque la pluie ne permet pas une recharge suffisante. Le changement climatique induit une forte variabilité de la pluviométrie, et notamment un allongement des jours sans pluie, qui cumulés peuvent amener à des situations extrêmes de sécheresse. Du début d’année 2022 jusqu’à l’hiver 2023, la pluviométrie a été faible, induisant une baisse régulière et inexorable des nappes souterraines karstiques. Le Caramy a ainsi été à sec durant une période anormalement longue. 

    Parc naturel régional de Sainte-Baume.

    Vue sur les Gorges du Caramy à sec, un phénomène habituel en période estivale mais qui tend à s’allonger ©Parc naturel régional de Sainte-Baume.

    De plus, avec l’augmentation des températures, les riverains cherchent de plus en plus des lieux de fraîcheur tels que les gorges du Caramy, pouvant amener à des problèmes de surfréquentation du site. Le Parc naturel régional de la Sainte-Baume a défini avec la commune de Tourves un plan d’aménagement et de gestion de la fréquentation pour préserver ce milieu naturel particulièrement riche.

    Je réside sur l’une des communes de l’aire urbaine toulonnaise, alors je suis alimenté(e) en eau potable en partie par l’eau du Caramy. 

    Je suis de passage ici et je profite des gorges luxuriantes du Caramy. 

    J’adopte des comportements aidant à préserver cet écosystème, notamment en respectant les règles et aménagements du site, et je réduis mes consommations d’eau pour ne pas fragiliser l’équilibre de ce cours d’eau sous tension.

    Voici quelques actions simples à mettre en pratique, où que vous soyez :

    ? À la maison : 

    • Réparez les fuites pour éviter le gaspillage 
    • Utilisez l'eau de pluie pour arroser vos plantes
    • Ne jetez pas les eaux de rinçage, usées ou souillées par des détergents non  adaptés, dans les récepteurs d’eaux de pluie, car l’eau est ensuite déversée dans le milieu naturel
    • Consultez régulièrement le site Vigie Eau pour suivre l'évolution de la situation hydrique près de chez vous et avoir connaissance des restrictions en vigueur

    ?️ En vacances : 

    • Réutilisez vos serviettes de bain
    • Ne polluez pas les cours d’eau en y jetant des déchets, mêmes dits naturels 
    • Renseignez vous, auprès de hébergeurs ou des offices de tourisme, sur les lieux où la baignade est autorisée
    • Respectez toujours les consignes locales sur l'utilisation de l'eau, surtout dans les régions où elle est rare

    ? Partout : 

    • Réduisez votre consommation en prenant des douches courtes (le temps d’une chanson par exemple) 
    • Réduisez également votre consommation en fermant le robinet pendant le brossage des dents ou le lavage des mains

    Chaque petit geste compte pour économiser des litres d'eau chaque jour.

     


    Plateau de Sault

    A travers ce cadre, vous pouvez observer le vaste plateau karstique de Sault, niché entre le Mont-Ventoux (1910 m) et la montagne d'Albion (1414 m) au Nord, et les Monts de Vaucluse (1256 m) au Sud et à l'Ouest.

    Il s’agit d’une grande plateforme d’altitude (minimum 300 m) où le relief est peu accidenté et dont la géologie est prédominée par des roches calcaires. Ces roches ont été fracturées au cours de l’histoire géologique du massif et érodées par l’eau qui s’y infiltre. De nombreuses formations souterraines sont ainsi créées, dans lesquelles un grand volume d’eau circule sur notre territoire.

    Le plateau de Sault correspond à une vaste étendue de calcaires située à 900 m d'altitude moyenne. Ici, l’eau de pluie s'infiltre directement et circule en sous-sol, ce qui explique l'absence presque totale de cours d'eau en surface et la relative sécheresse du plateau. Son exsurgence principale (source qui est le point de sortie d’une rivière souterraine) est celle de Fontaine de Vaucluse, une des plus importantes exsurgences du monde et première de France en débit d’eau écoulé (630 millions de m3/an). Le plateau de Sault, en étant situé sur le territoire plus vaste du plateau d’Albion, contribue à remplir cet immense réservoir d’eau souterrain, dit « impluvium », de plus de 1 240 km². Son exploitation actuelle est principalement limitée aux sources, et ne sert que pour l’alimentation en eau potable, avec des prélèvements estimés à environ 800 000 m3/an. Depuis 2008, cette ressource souterraine est qualifiée de ressource stratégique pour l’alimentation en eau potable, c’est pourquoi il est important de la préserver tous ensemble !

    Non, d’ici vous pouvez deviner un peu plus loin le seul cours d’eau apparent sur le plateau de Sault : la Nesque. Elle prend sa source au pied du village d’Aurel et s'écoule en contrebas de Sault, en limite du plateau, là où les roches ne sont plus perméables. La dépression créée par le cours d’eau est alors fertilisée par ses alluvions (dépôt de sédiments transportés par les cours d’eau), riches en éléments nutritifs pour les végétaux. La ripisylve (ensemble des formations végétales présentes sur les rives) de la Nesque est d’ailleurs conséquente et importante. Celle-ci remplit plusieurs fonctions: protection des berges contre l’érosion, régulation de la température et dépollution de l’eau, habitat pour les espèces… 

    En tant que cours d’eau méditerranéen, la Nesque est à sec une majeure partie de l’année, mais elle peut devenir un violent torrent en cas de fortes précipitations. 

    Aussi, les profondes fissures karstiques du sol drainent les précipitations, ainsi qu’une partie des écoulements du cours d’eau, ce qui explique les pertes de la Nesque, conduisant à un assèchement sur certaines portions de la rivière.

    En été, vous pouvez voir de ce point de vue plusieurs parcelles agricoles colorées : les champs de lavande. La rigueur du climat et l’absence d’eau liée au phénomène karstique laisse place à une agriculture adaptée, avec une grande part de culture de plantes méditerranéennes comme la lavande et le petit épeautre, nécessitant peu d’irrigation.  On y trouve également de l’élevage extensif (brebis, porc plein air, abeilles..), le tout apportant les senteurs de Provence.

    Sur le plateau karstique, l’eau est une ressource fragile, car la majorité des précipitations s'infiltrent dans le sol karstique et le réseau de rivière souterraine profond y est difficile à capter. Pour les communes situées directement sur le plateau, cela rend la ressource en eau fragile et implique une gestion à flux tendu. Une partie de la ressource provient de la source de la Nesque, mais ces prélèvements, à la fois pour l’eau potable (environ 30 000m3/an) et l’agriculture (12 000 m3/an), restent minimes. 

    Malgré cette faible exploitation, la Nesque est un cours d’eau fragile, et d’autant plus avec le changement climatique, car ses étiages (période de basses eaux) sont de plus en plus longs et fréquents. Mais, il est difficile à ce jour de conclure sur les effets directs des prélèvements sur l’hydrologie du cours d’eau compte tenu de la complexité des échanges entre eaux de surface et eaux souterraines sur ce secteur (pertes par infiltration, alimentation par source…). De nombreuses études et thèses scientifiques sont en cours sur le fonctionnement de cet immense aquifère karstique. 

    Les effets conjugués de l’augmentation des périodes de sécheresse et de la pression touristique, avec une population qui double en été, rendent le territoire de plus en plus vulnérable, comme durant l’été 2022 où des foyers ont connu des pénuries d’eau durant deux jours. Néanmoins, grâce à une réflexion menée depuis plusieurs années, un projet de sécurisation de l’approvisionnement en eau potable est en cours par la réalisation d’une interconnexion avec les réseaux de la Durance.

    Je réside à Sault ou aux alentours, je me trouve sur un territoire présentant de faibles ressources en eau du fait de la géologie locale. 

    Je suis de passage ici et je profite des magnifiques paysages provençaux du Ventoux et des gorges de la Nesque. 

    J’adopte des comportements aidant à préserver cet écosystème et je limite mes consommations d’eau pour ne pas fragiliser l’équilibre de ce cours d’eau sous tension.

    Voici quelques actions simples à mettre en pratique, où que vous soyez :

    ? À la maison : 

    • Réparez les fuites pour éviter le gaspillage 
    • Utilisez l'eau de pluie pour arroser vos plantes
    • Ne jetez pas les eaux de rinçage, usées ou souillées par des détergents non  adaptés, dans les récepteurs d’eaux de pluie, car l’eau est ensuite déversée dans le milieu naturel
    • Consultez régulièrement le site Vigie Eau pour suivre l'évolution de la situation hydrique près de chez vous et avoir connaissance des restrictions en vigueur

    ?️ En vacances : 

    • Réutilisez vos serviettes de bain
    • Ne polluez pas les cours d’eau en y jetant des déchets, mêmes dits naturels 
    • Renseignez vous, auprès de hébergeurs ou des offices de tourisme, sur les lieux où la baignade est autorisée
    • Respectez toujours les consignes locales sur l'utilisation de l'eau, surtout dans les régions où elle est rare

    ? Partout : 

    • Réduisez votre consommation en prenant des douches courtes (le temps d’une chanson par exemple) 
    • Réduisez également votre consommation en fermant le robinet pendant le brossage des dents ou le lavage des mains

    Chaque petit geste compte pour économiser des litres d'eau chaque jour.

     


    Lac de Saint-Cassien

    A travers ce cadre, vous pouvez observer une petite partie du grand lac de barrage de Saint-Cassien. Ce spot rafraîchissant pour piquer une tête ou bien s’essayer à des sports nautiques, est également un maillon essentiel dans l’approvisionnement en eau potable des communes du littoral.

    Il s’agit d’un plan d’eau artificiel utilisé pour le stockage, la régularisation et le contrôle des ressources en eau. Le niveau de ce réservoir, dit retenue d’eau, est alors contrôlé par un ou plusieurs ouvrages d'art de type barrages, digues, routes ou ponts. 

    Le lac de Saint-Cassien est une retenue artificielle qui a vu le jour en 1966 lors de la construction du barrage sur le Briançon, un cours d’eau affluent de la Siagne (fleuve qui délimite les départements du Var et des Alpes-Maritimes). Grâce à la topographie du lieu, le lac est créé dans la vallée endiguée, il représente alors une surface de 420 ha environ et permet le stockage maximal de 60 millions de m3 d’eau. Il s’étire en longueur, du sud au nord sur environ 7 kilomètres et d’est en ouest sur 3,5 kilomètres.

     

    Le lac de Saint-Cassien est une retenue à buts multiples : 

    • La production d'énergie électrique → la centrale hydroélectrique de Saint-Cassien turbine l’eau stockée dans le barrage et la restitue dans la retenue de Tanneron-le-Tignet, située immédiatement à l’aval. Elle dispose d’une puissance installée de 20 MW et sa production annuelle correspond à la consommation d’une ville de 20 000 habitants. Elle joue donc un rôle important dans la production d’électricité de l’Est de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. 
       
    • L’alimentation en eau potable des habitants de l’Ouest des Alpes-maritimes (06) et de l’Est du Var (83), notamment Cannes et Saint-Raphaël → 16,6 millions de m3 d’eau sont dédiés à l’alimentation des villes du 06, via les ouvrages d’acheminement du SICASIL (Syndicat de l’eau potable du grand bassin cannois). La même quantité d’eau, 16,6 millions de m3, est à la disposition de la Société du Canal de Provence (SCP) pour répondre aux besoins en eau potable, industrielle et agricole du 83. La SCP est une société d’économie mixte ayant le statut d'Aménageur régional, elle est le concessionnaire de la Région SUD qui est propriétaire des ouvrages hydrauliques, et dont la mission consiste à sécuriser l’approvisionnement de l’eau en Provence.  Afin de sécuriser l’alimentation en eau du territoire, chacun de ces acteurs dispose par ailleurs d‘une réserve de 10 millions de m3 accessible en cas de sécheresse, quand les ressources naturelles en eau sont insuffisantes.
       
    • La régulation des crues → La retenue peut en effet stocker 10 millions de m3 supplémentaires. Au-delà de ce volume, lorsque la retenue atteint un niveau élevé, l’eau s’écoule par un seuil dédié à cet effet, situé à côté du barrage que l’on dit écrêteur de crue.
       
    • Les loisirs et le tourisme → Le lac est devenu un site touristique très fréquenté en été, pour la baignade mais également réputé pour la pratique de l’aviron et la pêche. D’autres activités nautiques sont possibles : pédalos, canoës, kayaks, paddles, voile et structures gonflables. 
       
    • La lutte contre les incendies → Le lac joue aussi un rôle important dans la lutte contre les incendies qui sévissent régulièrement dans les forêts méditerranéennes en permettant l’écopage aérien des canadairs.

    EDF est le concessionnaire exploitant du barrage et propriétaire des berges de la retenue (jusqu’à une certaine côte), par décret en date de 1964. Mais, il n’est pas seul décisionnaire. 

    Un Comité de gestion de Saint-Cassien a été créé, à l’initiative des Préfectures 06 et 83. Il réunit chaque année, EDF, le SICASIL, SCP, les services de l’Etat, les représentants du Conseil régional et des Conseils généraux du 06 et du 83, pour faire le point sur les ressources en eau disponibles et la stratégie de gestion de la retenue.

    Cette gestion partagée et concertée de l’eau permet de prévenir au mieux les conflits d’usages et d’adapter le partage de la ressource selon les besoins de chacun. 

    De plus, les acteurs concernés sont également engagés dans le Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) de la Siagne dont l’objectif est la résorption du déficit quantitatif de la ressource identifié sur le bassin de la Siagne. Construite en cinq axes (sensibilisation, économies d’eau, ressources alternatives, connaissances, suivi des actions et du milieu), cette démarche permet la planification d’actions opérationnelles les six prochaines années.

    Je suis éclairé(e) par l’électricité produite par le turbinage de l’eau du barrage. 

    Je réside sur le littoral varois ou des Alpes-maritimes, alors je suis alimenté(e) en eau potable par l’eau du lac. 

    Je suis de passage ici et je profite des divers loisirs disponibles sur le lac et ses abords. 

    J’adopte des comportements aidant à préserver cet écosystème et je limite mes consommations (eau et électricité) pour ne pas fragiliser l’équilibre de ce lac multi-usages.

    Structure d’accueil du Pays de Fayence au bord du lac de Saint-Cassien, la Maison du Lac est un bureau d’information touristique où se trouve également une boutique de produits du terroir et un Espace Découverte. La boutique présente 200 produits 100% made in Pays de Fayence, témoignant d’un savoir-faire local (producteurs, artisans d’art ou encore auteurs locaux). 

    L’Espace Découverte met en scène les différents aspects de l’évolution des neuf villages perchés du Pays de Fayence, d’hier à aujourd’hui, de manière ludique et numérique. Vous pourrez comprendre l’impact de la géologie sur la formation du Pays de Fayence, découvrir l’importance de l’eau sur le territoire, depuis sa domestication jusqu’à l’utilisation de son énergie, des moulins jusqu’au barrage et l’usine hydroélectrique de Saint-Cassien. 

    Quant à la faune et la flore, elles sont mises en scène au travers de divers supports : aquarium holographique, écrans tactiles, cabinet de curiosités…

    Voici quelques actions simples à mettre en pratique, où que vous soyez :

    ? À la maison : 

    • Réparez les fuites pour éviter le gaspillage 
    • Utilisez l'eau de pluie pour arroser vos plantes
    • Ne jetez pas les eaux de rinçage, usées ou souillées par des détergents non  adaptés, dans les récepteurs d’eaux de pluie, car l’eau est ensuite déversée dans le milieu naturel
    • Consultez régulièrement le site Vigie Eau pour suivre l'évolution de la situation hydrique près de chez vous et avoir connaissance des restrictions en vigueur

    ?️ En vacances : 

    • Réutilisez vos serviettes de bain
    • Ne polluez pas les cours d’eau en y jetant des déchets, mêmes dits naturels 
    • Renseignez vous, auprès de hébergeurs ou des offices de tourisme, sur les lieux où la baignade est autorisée
    • Respectez toujours les consignes locales sur l'utilisation de l'eau, surtout dans les régions où elle est rare

    ? Partout : 

    • Réduisez votre consommation en prenant des douches courtes (le temps d’une chanson par exemple) 
    • Réduisez également votre consommation en fermant le robinet pendant le brossage des dents ou le lavage des mains

    Chaque petit geste compte pour économiser des litres d'eau chaque jour.

     


    Barrage de Sainte-Croix

    A travers ce cadre, vous pouvez observer l'impressionnant barrage de Sainte-Croix-du-Verdon. Atteignant quasiment 100 m de hauteur et 140 m de longueur, il permet de retenir les 760 millions de m3 d’eau qui forment ainsi le lac de Sainte-Croix.

    Il s’agit d’un plan d’eau artificiel utilisé pour le stockage et la régulation des ressources en eau. Le niveau de ce réservoir, dit retenue d’eau, est alors contrôlé par un ou plusieurs ouvrages d'art de type barrages, digues, routes ou ponts. 

    Le lac de Sainte-Croix-du-Verdon est une retenue artificielle qui a vu le jour en 1974, alimentée par les eaux du Verdon,et dont la construction a duré 10 ans. C’est un immense chantier qui a pris place pour créer la 4ème retenue artificielle de France métropolitaine la plus vaste avec une superficie de 21,8 km2. Avec le barrage, la vallée a changé de visage ; d’une plaine parsemée d’une végétation méditerranéenne (pins, cyprès..) et de terres agricoles (blé, orge, oliviers, vignes…), elle est devenue une vallée immergée où l’eau épouse les innombrables ravinements des collines, créant alors de belles criques et plages sur ses rives. N’oublions pas que pour permettre la construction du barrage, un village, les Salles-sur-Verdon, a été englouti et reconstruit sur les berges du lac.

    Le barrage de Sainte-Croix appartient à ce qui est communément appelé la chaîne hydroélectrique Durance-Verdon. Les 16 barrages et 24 usines hydroélectriques, installés sur les cours d’eau de la Durance et du Verdon (5 barrages sur le Verdon), son affluent principal, constituent cette chaîne essentielle pour la région et ses différents usages : 

    • La production d’énergie électrique → La chaîne hydroélectrique Durance-Verdon, gérée par EDF, représente 10 % de la production hydroélectrique française et 35 % de l’électricité consommée en Région Provence-Alpes-Côtes d'Azur, éclairant environ 2,1 millions de personnes.
       
    • L’alimentation en eau potable (AEP) → Les eaux du Verdon sont également la source d’approvisionnement des réseaux de la Société du Canal de Provence (SCP). La SCP est une société d’économie mixte ayant le statut d'Aménageur régional, elle est le concessionnaire de la Région SUD qui est propriétaire des ouvrages hydrauliques, et dont la mission consiste à sécuriser l’approvisionnement de l’eau en Provence. Ses réseaux transportent de l’eau brute qui, une fois potabilisée par les collectivités locales, alimentent en eau potable, partiellement ou totalement, plus d’une centaine de communes, des Bouches-du-Rhône et du Var dont Aix-en-Provence, Marseille, Toulon, ce qui représente environ 2 millions d’habitants. Cet usage représente environ 30 % de l’eau exportée par la SCP. 
       
    • Les besoins agricoles, industriels et autres → Le reste de l’eau du Verdon exportée est dédié aux besoins agricoles (40% soit 80 000 ha de terres irriguées) et industriels (30% soit 8 000 sites desservis) de la région, mais également à couvrir les besoins de protection contre les incendies. En ajoutant l’usage AEP mentionné précédemment, les prélèvements d’eau de la SCP dans les lacs de barrage du Verdon sont d'environ 225 millions de m3 par an. 
       
    • Les loisirs et le tourisme → Les lacs de Sainte-Croix, Castillon, Quinson et Esparron sont des sites touristiques attractifs. Ils permettent la pratique d’activités nautiques (voile, canoë, bateaux électriques, etc…). Le Verdon à l’aval des barrages de Castillon et Chaudanne et jusqu’à l’entrée du Grand Canyon au couloir Samson (commune de Rougon) propose des activités plus sportives : raft, kayak, nage en eau vive. Les rives du Verdon représentent plus de 30 % des nuitées touristiques annuelles du département des Alpes-de-Haute Provence. 

    Le Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau du Verdon (SAGE), approuvé par un arrêté inter-préfectoral du 13 octobre 2014, permet de concilier les différents usages de l’eau sur le bassin versant en instaurant des règles de gestion de la rivière, des milieux aquatiques associés et des aménagements hydroélectriques exploités par EDF. Porté par le Parc Naturel Régional du Verdon, ce SAGE permet la concertation de tous les acteurs concernés : intercommunalités, Métropole Aix-Marseille-Provence, conseils départementaux (83, 13, 04, 06), conseil régional, services de l’Etat, chambres d’agricultures, fédérations de pêche et fédérations sportives, associations de loisirs et environnementales, EDF et la SCP.  

    En 2022, cet équilibre entre les usages a été mis à mal. En effet, suite à un déficit pluviométrique et un faible enneigement, les retenues du Verdon n’ont pas été pleinement remplies alors que les usages eau potable et irrigation, quant à eux, ont vu leurs besoins augmenter en flèche en raison d’une forte sécheresse estivale. Il a été nécessaire de déstocker l’eau des retenues pour y répondre, abaissant ainsi fortement le niveau des lacs et entravant la pratique de certaines activités de loisirs. Face au changement climatique, il semble nécessaire de mieux anticiper ces situations.

    C’est ainsi que le SAGE Verdon établit des côtes touristiques (niveaux d’eau des lacs) en période estivale pour les retenues de Castillon et de Sainte-Croix. Il définit également de nouvelles valeurs du débit réservé (débit délivré en permanence à l’aval des barrages) afin de préserver les milieux aquatiques et les autres usages situés à l’aval.

    Je suis éclairé(e) par l’électricité produite par le turbinage de l’eau du barrage. 

    Je réside dans l’une des communes de la Métropole Aix-Marseille Provence, ou même plus largement dans les Bouches-du-Rhône ou le Var, alors j’ai de fortes chances d’être alimenté(e) en eau potable par les eaux du Verdon. 

    Je suis de passage ici et je profite des divers loisirs disponibles sur le lac et ses abords. 

    J’adopte des comportements aidant à préserver cet écosystème et je limite mes consommations (eau et électricité) pour ne pas fragiliser l’équilibre de ce lac multi-usages.

    Voici quelques actions simples à mettre en pratique, où que vous soyez :

    ? À la maison : 

    • Réparez les fuites pour éviter le gaspillage 
    • Utilisez l'eau de pluie pour arroser vos plantes
    • Ne jetez pas les eaux de rinçage, usées ou souillées par des détergents non  adaptés, dans les récepteurs d’eaux de pluie, car l’eau est ensuite déversée dans le milieu naturel
    • Consultez régulièrement le site Vigie Eau pour suivre l'évolution de la situation hydrique près de chez vous et avoir connaissance des restrictions en vigueur

    ?️ En vacances : 

    • Réutilisez vos serviettes de bain
    • Ne polluez pas les cours d’eau en y jetant des déchets, mêmes dits naturels 
    • Renseignez vous, auprès de hébergeurs ou des offices de tourisme, sur les lieux où la baignade est autorisée
    • Respectez toujours les consignes locales sur l'utilisation de l'eau, surtout dans les régions où elle est rare

    ? Partout : 

    • Réduisez votre consommation en prenant des douches courtes (le temps d’une chanson par exemple) 
    • Réduisez également votre consommation en fermant le robinet pendant le brossage des dents ou le lavage des mains

    Chaque petit geste compte pour économiser des litres d'eau chaque jour.

     


    Rivière de l’Estéron

    A travers ce cadre, vous pouvez observer la rivière de l’Estéron et suivre son cheminement. L’Estéron prend sa source dans les plaines de moyennes montagnes de Soleilhas (à 1600 m), dans le département des Alpes-de-Haute-Provence (Parc naturel régional du Verdon). Elle s’engouffre alors dans l’impressionnante clue de Saint-Auban aux parois vertigineuses, pour rejoindre rapidement de nombreux ruisseaux. Entre clues et gorges, le cours d’eau divague parmi des paysages karstiques atypiques et les villages perchés, passant des plaines agricoles au pied des falaises des Mujouls, d’Aiglun et de Sigale pour continuer sa course ici, sous le Pont de France, bordée par les deux villages marquant la frontière historique : Roquestéron en rive gauche et La Roque en Provence en rive droite. Plus loin, elle poursuit son cours en creusant la vallée calcaire du côté de Pierrefeu et des Ferres, puis après un long chemin sinueux et encaissé, la rivière débouche non loin du Pont de la Cerise, près de Gilette et du Bec de l’Estéron. Sa confluence avec le Var, grand fleuve côtier, se trouve sur la commune du Broc (106 m d’altitude), près du lac du même nom.

    Ce cours d’eau, long de 67 km et situé majoritairement dans les Alpes-Maritimes, détient le « Label Rivières Sauvages » depuis 2018.

    Elle se caractérise par plusieurs critères de bon état écologique qui en font une rivière majoritairement préservée d'altérations négatives. Au regard de 5 critères (en lien avec la morphologie du cours d'eau, l'occupation des sols par les activités humaines, la qualité de l'eau, la diversité écologique, la fréquentation et les ambiances), l'Estéron se démarque en obtenant une note très élevée, correspondant à un niveau exceptionnel de naturalité du cours d'eau (se rapprochant le plus d’un état naturel). Cette qualification très rare sur un linéaire de cours d’eau aussi long en fait l’une des plus belles et des plus « sauvages »

     

    Cette rivière forme un milieu aquatique essentiel à toute une biodiversité spécifique qui y a prospéré. Effectivement, une végétation dense s’est développée, arrosée par le cours d’eau, et de nombreux oiseaux, mammifères, poissons et invertébrés aquatiques ont pris possession des lieux (papillon prospérine, chauve-souris minioptère de Schreibers, barbeau méridional, anguilles…). De plus, une partie du cours d’eau, celle où vous vous trouvez, est située en Espace Naturel Sensible dans le parc naturel départemental de l’Estéron. Particulièrement apprécié en été, car il conserve une grande fraîcheur,  celui-ci accueille de nombreux promeneurs. 

    L’Estéron bénéficie des apports d’eaux souterraines des massifs karstiques des Préalpes d’Azur, notamment le massif du Cheiron, pour soutenir son débit, en particulier lors des basses eaux estivales (période dite d’étiage). Ces eaux souterraines sont historiquement abondantes et globalement de bonne qualité grâce à l’infiltration des eaux de pluie. Mais, elles sont fortement mobilisées pour l’alimentation en eau potable d’environ 600 000 habitants du moyen et haut pays vençois. Les volumes prélevés dans ces eaux souterraines des massifs karstiques des Préalpes d’Azur représentent environ 50 Mm3/an pour des prélèvements totaux toute ressource confondue de 100 Mm3/an dans le département. Ces prélèvements d’eau souterraine ont un impact fort sur les eaux de surface, dont l’Estéron fait partie. 

    Une étude est actuellement menée par le Syndicat Mixte pour les Inondations l'Aménagement et la Gestion de l'Eau (SMIAGE) pour identifier et surtout préserver les ressources majeures en eau souterraine pour l’alimentation en eau potable. Effectivement, les données montrent qu’il n’y a pas de possibilité de prélever plus que ce qui est pris actuellement dans ces massifs karstiques tandis que le changement climatique laisse envisager une diminution de la ressource disponible, en particulier en période estivale.

    Malgré l’alimentation en eau de l’Estéron par des sources karstiques, son débit peut se tarir lorsque les précipitations ne permettent pas une recharge suffisante. Le changement climatique induit une forte variabilité de la pluviométrie, et notamment un allongement des jours sans pluie, qui, cumulés peuvent amener à des situations extrêmes de sécheresse. Du début d’année 2022 jusqu’à l’hiver 2023, la pluviométrie a été faible, induisant une baisse des niveaux d’eau des nappes souterraines karstiques. Certains affluents de l’Estéron ont ainsi été à sec durant une période anormalement longue.  Or, la fraîcheur de ces eaux ne va pas alimenter l'Estéron qui, déjà soumis à une augmentation de sa température par l’augmentation des températures extérieures ainsi que par la diminution de son débit, va se réchauffer encore plus vite, multipliant les risques sur la biodiversité présente.

    Je réside sur l’une des communes des Préalpes d’Azur, alors je suis alimenté(e) en eau potable en partie par les eaux souterraines des massifs karstiques. 

    Je suis de passage ici et je profite du havre de fraîcheur proposé par la rivière. 

    J’adopte des comportements aidant à préserver cet écosystème et je limite mes consommations d’eau pour ne pas fragiliser l’équilibre de ce cours d’eau sous tension.

    Voici quelques actions simples à mettre en pratique, où que vous soyez :

    ? À la maison : 

    • Réparez les fuites pour éviter le gaspillage 
    • Utilisez l'eau de pluie pour arroser vos plantes
    • Ne jetez pas les eaux de rinçage, usées ou souillées par des détergents non  adaptés, dans les récepteurs d’eaux de pluie, car l’eau est ensuite déversée dans le milieu naturel
    • Consultez régulièrement le site Vigie Eau pour suivre l'évolution de la situation hydrique près de chez vous et avoir connaissance des restrictions en vigueur

    ?️ En vacances : 

    • Réutilisez vos serviettes de bain
    • Ne polluez pas les cours d’eau en y jetant des déchets, mêmes dits naturels 
    • Renseignez vous, auprès de hébergeurs ou des offices de tourisme, sur les lieux où la baignade est autorisée
    • Respectez toujours les consignes locales sur l'utilisation de l'eau, surtout dans les régions où elle est rare

    ? Partout : 

    • Réduisez votre consommation en prenant des douches courtes (le temps d’une chanson par exemple) 
    • Réduisez également votre consommation en fermant le robinet pendant le brossage des dents ou le lavage des mains

    Chaque petit geste compte pour économiser des litres d'eau chaque jour.

     

    Mis à jour le 07 octobre 2025